enfant trisomique

Avez lu cet article sur cette petite fille trisomique qui ne peut plus fréquenter l'école 3 après-midi par semaine? Les parents des autres enfants trouvent que c'est trop  fatiguant pour leurs petits. Elle ne participait qu'au cours de travaux manuels, gymnastique et connaissances de l'environnement ce qui ne retardait pas l'apprentissage des branches principales.. Il me semble que quand c'est possible ces enfants doivent pouvoir jouer avec des enfants comme les notres. Quel est l'exemple montré aux enfants de cette école en interdisant l'accès à une enfant différente? Dans des classes il y a aussi  des enfants turbulents, qui n'écoutent rien, perturbent la classe et  qui fatiguent beaucoup leurs professeur et les autres élèves et on ne  les exclut pourtant pas......

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une petite recherche sur google / actualités et j'ai trouvé l'article

dur dur pour cette famille (( Bon personellement je trouve la difference d'âge un peu grande, la fille en question a 10 ans et c'était une classe de première primaire, donc des enfants 6/7 ans. Peut être ça n'a pas aidé pour la faire accepter par ses copains de classe.

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Les études montrent que la présence d'enfants handicapés dans les classes ordinaires ne freinent ni les apprentissages des élèves très doués, ni ceux des élèves normalement doués...

Ensuite, il faut normalement que l'enfant handicapé fréquente une classe d'enfants de son âge chronologique, et non de son âge développemental, mais bon.

La Suisse est le champion du monde de la ségrégation : 6% des élèves suivent leur scolarité en école spécialisée (de toutes sortes). Et ne parlons pas des classes de développement...

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Je n'ai pas trouvé cela normal...Je me suis dit que quequ'un ouvrirait bien une discussion sur ce sujet.....Et voilà c'est fait.

Les enfants trisomique sont comme les autres, ils ont un coeur, beaucoup de tendresse à partager et ils ne sont à mes yeux pas difféents des autres. Penser que c'est à cause de parents qui ont eut le culot de dire que cela ralentissait l'évolution de leurs enfants, c'est du n'importe quoi....

Quand j'habitait Genève, il y avait une garderie dans mon quartier qui s'appelait ENSEMBLE ou il y avait un poucentage de trisomiques et je trouvais cela génial...

Je pense qu'ils ont peut être un peu de ratard et que c'est mieux de les mettre avec des enfants plus jeunes. Mais bon les enfants répètent à l'école ce qu'ils entendent à la maison et dire que des enfants trisomiques gfatiguent des enfants normaux, je n'ai même pas de commentaires à écrire ici et je trouve cela triste....

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Cet argument de fatigue est sans doute un mauvais prétexte, il n'empêche que cela vaut la peine de réfléchir quand même.
Autant., je trouve bien qu'un enfant trisomique suive les autres enfants dans les petites classes, autant je pense qu'à un moment donné, ce n'est plus jouable et c'est sans doute ce qui s'est passé. Une fillette de 10 ans, même trisomique, a dix ans et par 5 ou 6 ans. Je ne suis pas sûre qu'on lui rende vraiment service de la maintenir avec des petits. Les personnes qui présentent un handicap cognitif vieillissent comme les autres et il y a des choses qui sont tout à fait de leur âge. Continuer de voir en eux des petits enfants est une chose qui ne me plaît pas tant, je trouve que cela n'est pas respecter leur évolution.

Ceci dit, il faut avoir à l'esprit que l'intégration ne se fait pas qu'à l'école. Par exemple les scouts les intègrent, et on pourrait penser que des clubs de loisirs ou sociétés locales pourraient aussi faire quelques efforts!
Pour avoir vu un spectacle de danse donné par une troupe qui accueille une jeune femme atteinte de handicap, je vous promets que c'était vraiment super et cette jeune femme a tout à fait sa place au sein de cette troupe.

Savoir ce qui est bien ou pas pour ces personnes demande de la réflexion et pas seulement des oh et des ah outrés par rapport à l'une ou l'autre décision.

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L'intégration des personnes qui ont un handicap... tout un programme... Peut-être que des progrès ont été fait pour les petits... mais plus les personnes grandissent, ou pire... vieillissent, plus elles sont isolées dans la société.

Les discours sont toujours géniaux, les gens toujours d'accord pour dire qu'il y a une place pour chacun... mais dans les faits, à part les institutions, les éducateurs, les endroits de loisirs spécifiques "pour handicapés", ces personnes avec handicap se trouvent vite face à un mur...
La peur, la gêne, la méfiance à leur encontre sont encore et toujours d'actualité...

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Je voudrais revenir sur quelques points de cet article :

1. L'école et les enseignants ont accueillis cette petite fille à bras ouverts. Signe que l'école évolue et essaie....

2. L'intégration est un partenariat entre l'école, l'école spécialisée et les parents. Il y a aussi un grand travail de communication à faire avec les autres parents et les enfants.

3. On parle d'une enfant de 10 ans (donc elle serait normalement en 5e, je pense) qui est intégrée en 1er primaire.

Je pense que des enfants de 1er primaires ont environ 6 ans. Ils sont jeunes,  Ils vont à l'école toute la journée depuis à peine 1 an et ils doivent gérer cela avec la fatigue et avoir pour la première fois des devoirs.
Une enfant de 10 ans est plus grande, a plus de force, est plus résistante. Avoir un comportement inadapté peut être fatigant, même pour un adulte. Alors pour des petits de cet age là.... De plus, si vous lisez le courrier des lecteurs, une maman dit que un jour la petite a tiré les cheveux d'un garçon. Imaginez la chose avec la différence de taille, de force... Cela peut faire peur à un enfant de cet âge et donc refroidir les parents.

Je ne comprends pas pourquoi cet enfant n'est pas scolarisée avec des enfants de son âge. Elle arrive à la pré-adolescence et il est mieux qu'elle soit avec des enfants au même développement, à la même taille, à la même force.De plus je me demande si le travail de partenariat et de communication a bien été fait.

Je trouve juste trop facile de taper sur l'école vaudoise et sur les méchants parents qui ne veulent pas de leur fille en intégration. C'est juste créer la polémique. Et je pense que les parents qui ont été d'accord de tenter l'expérience et qui sont en train de se faire démolir par presse interposée ne seront plus d'accord de retenter l'expérience avec un autre enfant handicapé. "chat échaudé craint l'eau froide"...

Je dis juste merci pour les autres parents d'enfants handicapés.....

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C'est clair quel a 10 ans et que les enfants avec qui elle était ont 6 ans et qu'il y a une différence d'âge importante, mais vu qu'elle a un certain retard, elle en a peut être aussi pour la force ...Non....

Et c'est facile de dire oui j'accepterais une enfant triso avec mes enfants, mais le moment venu il n'y a plus personne. Car parler c'est facile, mais agir est une autre chose.

Elle est triso, mais elle est en vie, les parents n'ont pas choisi  enfin la maman n'a pas choisi d'avorter. elle est bien là. Donc elle a aussi envie de vivre...Et si elle est différente des autres ce n'est pas juste de la mettre elle ou les autres enfants comme elle à part....Je pense qu'elle doit avoir plus de peine à suivre un programme normal avec les enfants de son âge. Et c'est le pourquoi de la mettre avec des enfants plus jeunes...4 ans de différence c'est peut être trop....

Il y a déjà des parents qui rouspettent quand il y a 2 niveaux dans une classe, alors une petite triso ça passe mal...

Mais jadis ils faisaient comment quand dans une classe il y avait plusieurs années, cela marchait quand même...Maintenant on veut tout et tout cuit sans faire d'effort.

Moi je ne critique pas du tout l'école, je critique plus les parents qui n'ont parfois pas beaucoup de patience, style on va à une représentation, ils sont scotchés à la prestation de leur propre enfant et n'ont pas de patience pour regarder la prestation d'autres enfants, et chahutent entre eux une fois que leur enfant à passé. Alors accepter un enfant différent, c'est je pense trop leur demander. Et ces enfants ont aussi une place dans la société et pas forcément à part....

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Cette petite fille, que je connais, parle comme une enfant de 3-4 ans, elle se fatigue peut-être plus vite qu'un  enfant de 6 ans et a peu de force. Voilà pour remettre les pendules à l'heure. De plus elle a tout fait plus tard que les autres, elle a marché bien plus tard, appris les règles de vie bien plus tard, pu suivre un rythme scolaire bien plus tard. Compris ce qu'on lui demande bien plus tard etc etc. C'est pour ça qu'elle se trouve avec des enfants plus jeunes qu'elle, parce qu'elle leur correspond beaucoup mieux qu'aux plus âgés , avec lesquels le décalage serait trop grand.
Ce qui est regrettable, c'est qu'il semble qu'aucune explication et qu'aucune rencontre n'aient eu lieu entre les parents de cette petite et les parents des autres enfants concernés. Une explication aurait pu enlever l'anxiété et faire accepter cette différence. 

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Ca rejoint ce que je disais....

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Je reste persuadée de ce que j'affirme, ayant une bonne et longue expérience dans ce domaine....
Mon fils de 13 ans, ne dit que quelques mots, a de gros problèmes de motricité et de comportement et est intégré avec des enfants de son âge pour les branches artistiques et sportives (dessin, gym). Celà fait 10 ans que l'intégration va de l'avant depuis le jardin d'enfant et jusqu'à la 7e l'année prochaine. Et tout le monde est comptant (la direction, les profs, les autres parents et nous).

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Il est à mon avis important d'établir un contact entre les parents de l'enfant différent et les parents des autres enfants. Un courrier pour expliquer la situation, expliquer les difficultés de son enfant, son comportement en société est le bien venu. Une présence à la réunion de parents pour répondre aux éventuelles questions, ainsi qu'un numéro de téléphone pour répondre à un autre moment aux questions et angoisses. Savoir dire : je suis là pour vous répondre, mais aussi savoir leur dire merci pour votre soutient.
Un partenariat est un échange..... Si les parents de l'enfant différent montrent l'exemple, les autres suivront. les autres parents ont souvent seulement peur (de la différence, de déranger, de blesser par une question).

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