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en lisant tous vos postes, je me rend compte que beaucoup d'histoire se ressemblent. Je suis découragée et fatiguée de ma situation familiale. Cela fait bientôt 15 ans que nous sommes mariés. Des hauts et des bas, comme partout. J'ai déjà hésité à quitter mon mari à plusieurs reprises, depuis que mon 2e enfant est né, il y a maintenant 9 ans. Sprotif émérite, mon mari a "la tête dans le guidon". Il pratique de plus en plus ses sports préférés, course et ski alpinisme et toute notre vie ne tourne plus que là autour. J'en suis arrivée à détester le sport, la diététique et tous ce qui va avec. Petit à petit nos chemins se sont éloignés. Si je ne partage pas sa passion, on ne partage rien. Je suis fatiguée de cette relation stérile, j'aimerais le quitter mais je n'y arrive pas... de peur de mettre mes enfants dans une situation difficile. J'ai essayé de lui en parler, nous avons eu à plusieurs reprises de vives discussions, mais pour lui tout va bien !!! J'ai finalement rencontré quelqu'un qui partage les mêmes intérêts que moi, qui me considère, qui me redonne le goût de vivre et d'avoir des projets. Je me sens prisonnière d'une situation qui m'échappe, je me sens lâche et j'aimerais que tout se décante mais je n'arrive pas à prendre le taureau par les cornes... cela fait plus de 6 mois que je mène une double vie et j'aimerais y voir plus clair ... merci pour vos témoignages, conseils, ou "coups de gueule"...
En effet ta vie n'a pas l'air simple.
Est-ce que quelque chose te retient encore auprès de ton mari (à part les enfants et la peur de l'inconnu) ?
Il me semble que les enfants qui t'empêchent de faire ta vie, sont un prétexte. A part la douleur de voir ses parents se séparer, l'enfant à tout intérêt à avoir une maman épanouie et heureuse.
Bon courage, pense un peu à toi et à ce qui te convient vraiment !
Je n'ai aucun conseil à donner, sorry, à chacun son histoire.
Pour faire suite au post de Minaa, c'est vrai que souvent on met en avant les enfants. Pourquoi? Pour leur bien, certes, mais j'ai aussi pu observer que c'est souvent les mères qui n'ont aucun moyen de subsistance en-dehors de ce que leur donne leur mari. Elles ne travaillent pas ou si peu, c'est leur dépendance financière qui les retient. Alors, c'est presque une excuse que de dire que c'est "pour les enfants qu'on reste".
Alors, si c'est le cas, la solution est peut-être de serrer les dents un moment, se former, reprendre un travail et ensuite, on a enfin la liberté de faire ce qui nous tient à coeur. C'est vrai, c'est assez long et parfois douloureux mais... ça laisse un peu les enfants en-dehors du problème. Les enfants ne souffrent pas des divorces lorsqu'ils se passent sans "bagarres" entre ceux qui se séparent.
Une chose encore, se garder de changer un cheval borgne contre un aveugle. D'accord, ce n'est pas très poétique ce que j'écris là, mais parfois, on rêve et on croit toujours que c'est mieux ailleurs...
Un très proche vit la même chose que toi. Dans son couple, c'est madame qui avait tout lâché pour le sport, c'est très exactement ce que tu décris. Le couple a explosé et je pense que ce très proche et ses enfants (c'est lui qui en aura la garde sans aucun doute) seront à présent à nouveau "libres" et heureux. Le sport est sain mais peut détruire.
Chaque histoire est différente et se ressemble aussi un peu: lassitude, désamour, évolution différente... chez nous aussi, et j'ai mis environ 8 ans pour partir:
D'abord le temps de la prise de conscience que ça n'allait pas, comment faire changer les choses, travailler sur soi même pour trouver la limite entre l'acceptation et le rejet, la rencontre avec soi-même et ses réels désirs, puis ensuite, la prise de décision avec la vie qu auotidien, les enfants et le travail. Mais surtout, je pense que si nous nous sommes séparés, je suis tout aussi responsable que mon mari. Lui a des torts apparents, moi des torts nettement moins apparents mais tout aussi existants.
8 ans pendant lesquels j'étais mal, mais aussi, plus positif, pour apprendre à ne pas en vouloir à mon mari, à voir et analyser là où j'ai pas été la meilleure, afin de conserver de bonnes relations.
Aujourd'hui je ne regrette pas, nous sommes séparés, les enfants le vivent bien, je suis heureuse et mes enfants adorent leur père. Nous avons toujours de très bonnes relations, allons parfois au resto ou au ciné tous ensemble. Il vient parfois souper avec nous,
Pour moi le meilleur conseil serait de prendre ton temps, de bien évaluer ton degré de désamour, d'en parler avec ton mari. De déterminer aussi ce qui te parait essentiel dans un coupe et accessoire. Et eventuellement de prendre conseil auprès d'un professionnel.
Mais tu sais, si tu as encore un gramme d'amour ou d'attirance pour ton mari, ça vaut vraiment le coup de travailler dessus. Vraiment.
Enfin pour moi, le plus dur n'a pas été de quitter le mari mais ma situation de femme mariée, de casser une image de structure familiale. Et de le laisser seul. Ca j'ai eu du mal, pour moi il était un autre enfant que je devais prendre en charge.
Mais bon, chacun voit son projet de vie en fonction de sa vie, de son expérience, de son éducation. C'est pour ça que pour moi le plus important était vraiment de conserver un père et une mère à mes enfants, ainsi qu'une réelle harmonie et complicité éducative entre nous deux. Et c'est ce qui se passe actuellement.
Et ton amoureux? Il est libre? Quels sont ses projets?
merci pour vos encouragements. Pour clarifier un peu ma situation, Mona, je suis persuadée que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs et que bien sûr j'ai aussi des torts. J'ai essayé pendant longtemps de trouver des compromis, d'essayer d'entrevoir le meilleur, de positiver. Mais voilà, à force d'humiliations et d'insultes verbales, souvent devant les enfants, l'affection que j'avais pour mon mari a diminué et a fini par s'éteindre pour de bon. Nous sommes devenus comme des étrangers. Quand nous en parlons, mon mari se referme comme une huître et me dit que "je m'écoute parler"... je sais qu'il soufre mais je n'ai plus envie de compatir...encore moins de "prendre sur moi". J'ai vécu le divorce de mes parents et je pense que ça influence aussi ma peur de faire soufrir mes enfants. Cela fait 8 ans que je prends du recul, que je relativise, que je réfléchis... ! Je suis consciente que j'ai aussi ma part de responsabilités mais le sport excessif a cassé définitivement le lien qui nous unissait encore, nous n'avons plus de complicité, et d'ailleurs n'en avons jamais beaucoup eu. Pour répondre à Mona, oui l'aspect financier m'inquiète mais ce n'est pas déterminant, j'ai toujours travaillé, aujourd'hui à mi-temps, demain plus s'il le faut. Tyra, je m'inquiète aussi pour lui car je sais qu'il réagira quand il sera trop tard. Quant à mon "amoureux", il est séparé depuis quelques mois, vit un peu la même situation que moi, deux enfants du même âge que les miens. Je ne sais pas si c'est "l'homme de ma vie", mais qu'est-ce que ça fait du bien de se sentir aimé, d'être complices, de partager les mêmes passions...
Je prends comme ça vient, tout en sachant que ma décision ne dépendra pas de notre histoire, même si elle me permet d'entrevoir autrechose.
Le déclic viendra tout à un moment ou à un autre... Je crois que la plupart de celles qui ont pris la décision de se séparer (en tout cas moi) ont connu ce "déclic".... tu es au point de non-retour, ayant patienté ce qu'il t'a été possible.... la fin n'est pas loin... je pense que ça viendra tout seul.... et qu'en pensent celles qui ont vécu la même expérience ??
Il me semble que tu n'es pas loin de trouver une solution. Mais je comprends que "faire le saut" n'est pas facile. J'ai dû le faire une fois et ne l'ai jamais regretté!
Moi 2 fois mais la même chose.....
Oui AOC c'est tout à fait ça. Il arrive un moment où ce n'est tout simplement plus possible. Et où avant d'en arriver à la haine, il vaut mieux arrêter. Un déclic salvateur
Comment peut-on développer le sport à fond quand on a une famille et un travail???? Moi c'est à peine si j'arrive à aller nager 1 x tous les 15 jours. Mais peut-être me manque-t-il une femme à la maison qui s'occuperait des enfants et qui préparerait un super repas équilibré, chaud et savoureux pour mon retour. Ainsi, pendant que je musclerais mon corps d'athlète, ma femme ferait-elle réviser les livrets et conjugaisons tout en pliant du linge pendant que frémit le potage....
Bonjour!
Tu dis en être arrivée à détester tout ce sport et cette diététique. Mais ton mari LUi dans tout ça ? As-tu encore des sentiments pour lui ?
et cet homme rencontré ? l'aimes-tu LUI ou ce qu'il t"apporte ?
et si ton mari se remettait en cause et essayait de diminuer ses activités pour retrouver une vie de couple que dirais-tu ?
Je comprends ce que tu vis car mon mari a aussi eu une période, sur plusieurs années en fait, où sa passion des échecs bouffait tout : notre temps, les dimanches en compéttions, les soirées, les lectures pour se perfectionner. On ne pouvait plus jouer ensemble car ce n'était plus un jeu pour passer un bon moment mais un but à atteindre : gagner et devenir meilleur parties après parties.
J'en suis arrivée à détester ce jeu, ses compagnons de jeux...parfois on me disait qu'il valait mieux le savoir enfermer dans une salle de compéttion que dans le lit d'une autre femme. Je répondais que face à une autre femme j'aurai ma chance et que je pourrai me battre pour récupérer mon mari!
Quand quelqu'un s'enferme dans une passion plus rien d'autre existe. Les autres deviennent des accessoires décoratifs. Faire comprendre à ces gens qu'il existe autre chose que leur passion c'est tenir des propos hystériques tellement ils sont enfermés dans leur passion.
Eux vont bien et ils arrivent à nous dire 'mais c'est toi qui a un problème, tout va bien dans notre vie de couple'!
Parfois pour échapper à leurs repsonsabilités de père ou de mari.
Tu es parfaitement en droit de lui dire que tu en as assez. Si tu as encore des sentiments pour lui dis-lui que tu te sens délaissée, que c'est avec toi qu'il forme un couple et non avec ses montagnes!
Moi j'ai fait ceci : j'ai pris un bulletin de petites annonces et je lui ai mis le texte sous les yeux : épouse délaissée cherche amitié auprès d' un homme sachant apprécier les petits bonheurs de la vie, les ballades, les discussions,les repas en tête à tête .Plus si affinités morales et physiques. Passionnés de sport, de jeux, égoïstes...passez votre chemin.
Je lui ai dit qu'il avait 4 mois pour se remettre en cause sinon je publiais l'annonce.
Cela a fait évoluer les choses et un net progrès s'est dessiné...il n'a duré qu'un temps.
J'ai publié l'annonce et comme toi j'ai vécu une double vie pendant quelques temps.
Aujourd'hui c'est pas aussi pire qu'avant mais de mon côté j'ai aussi appris à faire ce que je voulais sans tenir compte de sa présence ou non.
Toi seule peut prendre une décision mais ne te pose pas trop de questions sinon tu resteras et le temps passera et tu resteras de plus en plus seule.
Oui je pense que le déclic se fait attendre. Le hic, à chaque fois que je suis décidée, mon mari devient un agneau et fait plain d'efforts et donc je culpabilise, sachant très bien que ça ne va pas durer. Le sport, c'est un des problèmes.... Traviata, je me reconnais tellement dans ta description d' une femme à la maison qui s'occuperait des enfants et qui préparerait un super repas équilibré, chaud et savoureux pour mon retour. Ainsi, pendant que je musclerais mon corps d'athlète, ma femme ferait-elle réviser les livrets et conjugaisons tout en pliant du linge pendant que frémit le potage"....sauf qu'en plus je travaille à mi-temps ;-) . Comme Libé, le sport remplit chaque espace, à la maison, dans les esprits, les conversations, les amis, tout tourne la autour. Il en fait près de ... 10h par semaine, et on part en vacances dans des endroits ou il peut courir ! Il devient rigide sur la nourriture, les activités, tout. A son gout les enfants ne font pas assez de sport (ils en font tous les jours à l'école ou en dehors). Ses défis sont toujours plus grands, toujours plus difficiles et la préparation toujours plus pointue. Pour te répondre Libél, non je n'aime pas ce qu'il est devenu, et même s'il consent à faire des efforts momentanément, ça me laisse indifférente. Il est profondément narcissique et les efforts ne durent jamais longtemps. Ce qu'il fait est important, ce que je fais ou aimerait faire moi est secondaire... Cela fait longtemps que je fais ce que j'ai envie de mon côté et nos chemins ont fini prendre des directions opposées. Quant à mon ami, cela fait plus de six mois que nous nous voyons régulièrement malgré la distance et que nous savourons chaque instant. Nous avons les mêmes valeurs, les mêmes passions, et beaucoup de sujets de conversation ! ...Je ne sais pas aujourd'hui si cela va durer, mais ce que je sais c'est que je n'ai plus rien à attendre d'une vie commune avec mon mari... bien sur, lui regrettera la "femme à la maison qui s'occupe des enfants et qui prépare un super repas équilibré, fait réviser les livrets et conjugaisons tout en pliant du linge pendant que frémit le potage" !
Mais comme dit Mona, la décision reste très difficile à prendre, mais chaque jour renforce ma conviction et je crois que le déclic n'est pas loin.
Très belle journée à toutes et à tous et profitez de ces tous petits moments de bonheur quotidiens qui embellissent la vie :-)
En te relisant Physalis, je me rends compte que le problème, c'est que ton mari est toxico ! toxico au sport. http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/toxicomanies/Dopage/addiction_au_sport.htm. Cette addiction est difficile à cerner, le sport étant bon pour la santé, il faut bouger, attention à l'épidémie d'obésité... cette dépendance aura eu raison de votre couple...
barberinette
Mon ex mari était absobé par son travail, il en faut oui mais pas au point de ne plus sortir avec moi, ni recevoir de visites, la dernière année je prenais mes repas seule ou avec les enfants que je gardais, de temps en temps je lui parlais de notre couple, de ce qui n'allait pas et il me disait qu'il allait changer, ça durait un mois et tout recommençait, nous faisions chambre à part depuis un an, il était persuadé que jamais je ne partirais comme je le lui avais dit. Je n'avais pas de travail et ni formation, je gardais des enfants pour ne pas être totalement dépendante de mon mari. Un jour, un homme m'a invité à aller au cinéma puis resto sans arrière pensée, j'ai résisté à la tentation morale et physique quelques semaines. J'ai essayé de faire comprendre a mon mari que je n'en pouvais plus de son indifférence, de notre manque de vie en couple et du regard des autres, des conventions vis à vis de sa famille. Encore une fois il s'est dit que ne sachant ou aller, sans travail j'allais continuer à vivre dans cette aisance qu'il m'assurait. En 2 semaines j'avais trouvé une solution de garde pour les enfants, un travail et je suis partie provisoirement chez cet homme rencontré et qui me plaisait. J'ai commencé à chercher un appartement en me disant que se serait une relation de passage, ça fait 18 ans qu'on est mariés et je n'ai jamais regretté mon départ ni d'être avec l'homme qui partage ma vie aujourd'hui , Mon ex mari et moi avons divorcé à l'amiable avec un seul avocat, il a compris mais trop tard que la vie d'aisance qu'il m'offrait ne m'épanouissait pas et que petit à petit je me sentais inutile, triste, et que nous vivions comme parent et non en couple!
Alors tu n'as pas du avoir une vie facile....Je ne savais pas cet ex mari....Je sais que tu ne roules pas sur l'or, mais je pense que tu es heureuse maintenant...
Physalis, je viens de lire avec beaucoup d'attention tes remarques. La seule chose que je pourrais te dire c'est de te poser la question suivante : Jusqu'à quand vais je pouvoir me mentir et faire semblant ? Tu n'as pas de culpabilité à avoir,. Dans la vie nous rencontrons un compagnon avec qui nous cheminons pendant un certain nombre d'années pour nous permettre de comprendre vraiment qui on est... Cet homme t'a permis de comprendre que tu ne vivais pas ta vie avec passion comme tu l'aurais souhaitée mais peut être que tu la subissais. Le mot est peut être fort mais aujourd'hui la vie te met une autre personne sur ta route pour te permettre de comprendre vraiment ce qui est important POUR TOI. Quelles sont tes vraies valeurs. C'est sa l'évolution. Lorsque tu auras pris ce recul tu pourras alors comprendre qu'on ne vit pas en fonction de l'autre mais par rapport à Soi avant tout. Ce n'est pas de l'égoïsme c'est simplement un respect de Soi. La personne la plus importante pour toi : c'est Toi et uniquement Toi. Alors il est temps que tu y penses et que tu acceptes d'exister pour toi. Avec toute ma sympathie
Oui Cornaline, mais pour arriver à exister pour Soi sans faire souffrir son entourage qui te voit comme ci, qui attend de toi celà, quel travail et quelle énergie à déployer!
cornaline, merci d'avoir pris le temps d'apporter ton regard sur ma situation. Comme le dit oh la la, quelle énergie cela suppose de penser un peu à soi sans "trop" faire souffrir son entourage. Pour ma part, j'ai fait du chemin, muri ma réflexion, parlé de séparation à mon mari.. le hic, c'est qu'il ne me prend pas au sérieux !!! Selon lui, je ne suis pas compréhensive, je ne fais pas d'efforts (ce qui est vrai je n'en ai plus envie), son souci n'étant pas notre bien-être à tous mais les préoccupations matérielles du genre "tu ne t'en sortiras pas, tu ne trouveras pas de travail, et qui te remplacera dans mon business...?" J'appréhende tous les week-end où Monsieur décide des activités sans se préoccuper de nos éventuels désirs, ces journées où les cris et reproches sont permanents tant envers moi que envers les enfants. A vrai dire je ne supporte plus le quotidien avec lui, et ma décision est prise mais difficile à appliquer... il n'est pas prêt à trouver un autre logement, donc il faudrait que je parte avec les enfants, et pour aller où, là il a raison, je ne sais pas. Je redoute les fêtes qui arrivent, je redoute que le clash se produise à ce moment-là, j'aimerais encore voir des étincelles dans les yeux de mes enfants le jour de noël...