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Je ne lis pas souvent le Journal de Morges mais cette semaine un article m'a tapé dans l'oeil.
Il semblerait que de plus en plus de jeunes femmes brillantes et plutôt genre "superwoman" que "mamy" s'inscrivent aux cours d'économie domestique donnés à Marcelin. Une sorte de formation continue en somme... Elles y apprennent non seulement la cuisine mais à repasser une chemise dans les règles de l'art, à détacher les tissus de manière optimale et sans doute à savoir comment faire ses nettoyages sans gaspillage, de temps ou de produits ;-) Et j'oublie la couture! Elles apprennent à faire des ourlets, coudre une boutonnière et faire des raccommodages. Bref, tout ce qu'on ne nous a jamais appris et qui simplifie la vie!
Cela me rappelle mes 18 ans. J'ai fait des études et c'est vrai que ma mère était tellement fière qu'elle ne m'aurait jamais demandé de l'aider dans ses tâches ménagères. Donc, je n'ai rien appris directement avec elle (indirectement oui car vous le savez bien les enfants sont très observateurs!)
MAIS! à l'époque, dans le ct de Berne, les filles qui avaient fait un gymnase étaient astreintes au "cours de casseroles" (c'est comme ça qu'on l'appelait entre nous). Ce cours se déroulait sur 5 semaines à temps complet, juste après avoir fait sa maturité et juste avant d'entrer à l'université! C'est-à-dire autour du mois de septembre. Dieu sait si on râlait d'y aller et, la preuve, c'est qu'il est tombé peu d'année après que j'ai jait le mien.
N'empêche, j'y ai appris tout ce qui m'est utile encore aujourd'hui en matière d'économie domestique et en fait je suis très reconnaissante d'avoir pu faire tout ça gratuitement. Durant ces 5 semaines, on s'est super bien marrée entre nanas et nous avions une prof très sympa. C'était un peu notre armée à nous!
Alors voilà. Face au débat "est-ce que l'école doit tout apprendre?" je me dis qu'à l'époque, ils avaient trouvé une solution pas si bête ces chers Bernois. Nous pouvions faire nos études sans surcharger nos horaires avec ses branches-là et tout rattrapper en 5 semaines ensuite. Un bon deal en fait, non?
Oui moi je trouve cela trés bien. Car tout se perd.
Dans toutes les familles ou j'ai travaillé, je n'ai jamais trouvé une de mes patronnes qui s'avaient coudre et elles àtaient bien contente de m'avoir.
J'ai suivi 2ans et demi d'école ménagère un jeudi sur deux avec une maîtresse adorable puis 6 mois d'école ménagpre tous les jours avec une maîtresse détestable....Ma 1ère maîtresse je suis tjrs allée la visiter jusqu'à sa mort il y a 4ans....
Et je garde un trés bon souvenir de ces moments passés avec elle, les meilleurs de mon école.
Mon fils a fait tous les lundis de sa 8ème en classe de cuisine et je trouvasi cela pour un garçon super bien, il nous tjrs fait de bons plats avec plaisir......
Dans mon canton de Fribourg, on nous apprenait le tricot dès la 1ère primaire, 1 lavete a été mon premier ouvrage. Pendant ce temps les garçons faisaient des maths, du dessin. Cela a duré jusqu'à la fin de scolarité. Chaque année nous faisons des chose en plus. Jupe, pull, débardeur, sac en crochets, coussins, tablier, blouse, salopette, en couture, crochet, tricot ect....Puis à l'école secondaire nous allions une demi-journée par semaine et une semaine tous les trimestres, à l'école ménagère ou on nous a appris à racommoder chaussettes, pulls et les draps em lin. On y a appris à faire un budjet, un menu et à calculer son prix de revient en tenat compte de l'eau, l'électricité, à cuisiner aussi ainsi que de la puériculture, soins aux bébés, comment le baigner, le nourrir, l'habiller. Nous passions un examen qui comptait pour la moyenne. Me souvenir de tout ça a fait remonter un souvenir qui m'avait fait bien rire à l'époque, une élève qui n'avait jamais eu de bb à s'occuper a du montrer comment on le baignait, elle a mis ses 2 mains autour du cou du baigneur qui nous servait de modèle et l'a plongé dans la baignoire d'eau chaude sans vérifier la temperature comme on nous l'avait appris, pour moi qui avait 5 petits frères c'était d'une évidence de savoir soigner un bb! La seule qui n'a pas ri était la soeur qui nous donnait les cours! Maintenant je pense qu'avec tous les cours que les élèves ont il n'y a pas le temps pour apprendre ces choses, ce qui est un peu dommage......
Ah oui je suivais aussi la couture depuis la 1ère primaire ...
Je me suis aussi dit que c'était dommage d'avoir aucune connaissance ménagère. Mais finalement j'ai pu apprendre toute seul, à l'aide de livre. L'école m'a apprit à apprendre. Et c'est peut-être là le principal.
Pour la couture, j'ai pris le temps d'aller chez ma grand-maman couturière tous les jours durant deux mois (une période de chômage) afin d'apprendre un minimum.
Reste le plaisir à cuisiner, jardiner, bricoler, soit on aime et on apprend soit on aime pas et je ne sais pas si cela sert à quelque chose de l'avoir appris.
Je ne garde des cours de couture du primaire que d'horribles souvenirs! j'avais horreur de coudre, de tricoter et de devoir 'rendre des lignes de mailles' pour le mardi matin. De la 1ère primaire à la 6ème ces matinées de couture étaient la pire chose de toute ma scolarité. Les garçons faisaient des travaux manuels dans la salle d'à côté et je les enviais!
Les garçons qui fasaient le bazar étaient punis et devaient aller au cours de couture mais l'inverse n'avait pas lieu! j'ai essayé de faire le cirque pour être punie chez le sgarçons mais tout ce que je récoltais c'était des lignes de mailles en plus!
Au C.O. on avait des cours de cuisine, là ça allait mais point de garçons à ces cours.
A l'E.C.G. cours de cuisine et cours de ménage et là que des bons moments avec filles et garçons, c'était détendu et on y allait avec plaisir.
Je déteste toujours autant la couture et je n'ai transmis aucune notion à mes filles. Par contre, pour le ménage, elle suivent mes conseils car il est important, pour moi, de vivre dans la propreté et le rangement. Elles savent se débrouiller pour la lessive, repassage...c'est plus une transmission de façon de vivre que d'une passion.
Honnêtement je n'irai pas à ce genre de cours : ce que je sais faire me suffit et pour le reste je bénéficie des services qu'offrent les magasins(ourlets...)qui sont, en France, gratuits ou peu cher(5€ l'ourlet)
Oui mais en Suisse c'est assez cher, surtout les fermetures éclairs....
Ce qui me dérange dans ce concept, c'est que de nouveau, c'est les femmes qui s'y collent. Je ne suis pas féministe à outrance et notre famille fonctionne très bien avec l'ancien schéma, maman à la maison, papa travaille et ramène les sous (quoique je travaille aussi un petit peu à l'extérieur...) mais non d'une pipe , mes garçons savent faire à manger, ils font leur lessive depuis l'âge de treize ans, et il n'est pas question de rechigner devant un bouton ou un ourlet et encore moins devant un fer à repasser. Tous mes enfants savent (le font, c'est une autre histoire) faire un ménage basic et planifier des nettoyages, traiter certaines taches de fruits ou de graisse (les plus courantes quoi), planter des clous ou installer une prise électrique, monter un meuble, ma fille comprise. Je peux même vous montrer des photos ! La seule chose que je ne leur ai pas appris, c'est faire une vidange. ils ne sont pas tellement au clair quand ils faut tout combiner dans les achats (Ecologie, prix-qualité, entretient, sécurité, utilité à long terme) , mais ça aussi c'est pas simple pour nous. :-)
Vraiment je trouve cela totalement REAC... et jamais au grand jamais je ne m'inscrirai à un tel cours. Mais enfin et nos mères qui se sont tant battues pour ne plus être enfermée dans le rôle de la ménagère.
Apprendre à cuisiner en famille est une chose, c'est un plaisir, c'est rite où l'on apprend les recettes traditionelles de la famille, cuisiner restera ensuite un plaisir !
Mais encourageons plutôt les femmes à étutider à gagner leur vie correctement de façon à ce qu'elles puissent se payer une aide pour toutes ces tâches qu'elles n'ont pas envie de faire.
Remettre les femmes au repassage et au reprisage... autant voter Palin ;-)
Il y a 9 ans, j'ai entrepris cette formation dont parle Mona. A ce moment, elle n'était ouverte qu'aux exploitantes agricoles et permettait d'approfondir ses connaissances afin d'améliorer son efficacité dans le quotidien qu'est celui de la paysanne... c'est à dire : cuisine, conserves, jardin, entretien de la maison, compta, économie agricole et couture. Car, à moins que l'épouse d'un paysan ne préfère travailler à l'extérieur, son quotidien est constitué avant tout des tâches décrites ci-dessus. Et quand on a des enfants en bas âge, on ne chôme pas.
C'est juste, mieux on est formé à quelque chose et moins on sera vite débordé et désorganisé. Je ne vois pas ce qu'il il y a de réac dans le fait de vouloir optimiser là où on est de toute manière obligée de faire. Au contraire, cela permettra peut-être de dégager du temps pour faire autre chose ;-)
Ce qui est réac, c'est de vouloir confiner les femmes à la maison, ok, je suis d'accord mais justement, ce qu'on observe, c'est que ce sont des femmes actives, qui travaillent à l'extérieur comme on dit, qui s'inscrivent à ces cours. Peut-être que pour elles, finalement tenir un ménage est un job, job pour lequel on peut se former afin d'y perdre le moins de temps possible et d'y prendre du plaisir, comme n'importe quel job. Je ne sais pas, mais je m'interroge...
Au moins ça change de l'image: ménage = sacerdoce ;-))
Non moi non plus je ne trouve pas ça réac...
Je comprends ton point de vue Mona, mais ma démarche ne m'amènera jamais à cet endroit. J'ai 35 ans, un enfant, bientôt deux, un boulot à mi-temps, et j'ai l'impression de ne jamais avoir 5 minutes à moi ! Alors que j'observe ces messieurs qui partagent ma vie (ex et actuel) et qui - loin d'être machos ou de ne pas mettre la main à la pâte - sont sans arrêt plongés dans la presse ou devant leur ordi.
Pour Citronelle (joli pseudo.)))
L'énorme avantage que je vois à ce type d'école c'est qu'il permet de savoir faire vite des choses que de toute façon on doit faire! Je passe tellement de temps à repasser une chemise (environ 10mn)
Pourquoi s'en offusquer? Parceque les hommes devraient s'y coller aussi un peu? En théorie oui c'est vrai, mais c'est encore la mère qui réduit son temps de travail piour s'occuper de ses enfants alors qutant faire de ce temps consacré aux enfants quelque chose de sympa plutôt qu'une sombre corvée!
Moi non plus, je ne vois rien de réac... sur ce qu'a écrit Mona.
Bien au contraire, je crois que justement les temps changent et que toutes ces femmes qui travaillent ont repris goût aux tâches ménagères... Cela est devenu même un moment de détente, paradoxal non ?
De plus en plus, de femmes aiment de nouveau passer du temps dans leur cuisine, coudre, tricoter ou même repasser... Il faut dire aussi que tout est bien plus facile que du temps de nos mamans. Entre tous les nouveaux produits qui continuellement sont mis sur le marché, les nouvelles machines à coudre ou repasser, le travail ménager n'est plus du tout le même...
Et ce n'est plus comme du temps de nos mamans où une femme qui était confinée à la maison restait inculte et ne savait rien faire d'autre que s'occuper de ses enfants et de la maison !
Par exemple, presque toutes les femmes d'aujourd'hui savent utiliser un pc, lisent, s'informent. La femme au foyer a aussi changé ! Donc arrêtons avec ce féminisme à outrance...
Les femmes qui travaillent auraient repris goût aux tâches ménagères.... je crois rêver
Aimer cuisiner, recevoir, décorer et organiser sa maison c'est une chose. Bien-sûr pour rien au monde je ne donnerai ses tâches à qui que ce soit d'autres.
Mais franchement avoir du plaisir à faire sa lessive, son ménage, repasser, repriser là .... ca me laisse songeuse. Et ce n'est pas du féminisme. Je pense simplement que pousser les femmes à étudier et à bien gagner leur vie pour leur liberté en général et en particulier pouvoir se payer des aides pour ses tâches là n'est pas du féminisme mais juste du bon sens.
Honnêtement, que celles qui le souhaitent prennent ce genre de cours mais je trouve que ca s'inscrit dans un contexte global de retour aux valeurs de la ménagère bigoudis sur la tête qui gère si bien sa maison ...
Une femme qui travaille a besoin de temps pour sa famille pour elle, pour ses amis, pour vivre en dehors de son travail.... alors franchement ne me dites pas qu'elle prend du plaisir à repasser ;-)))) non je n'y crois pas !
Et pourquoi pas, avoir du plaisir dans ces tâches? Ne les voir qu'uniquement avec les yeux des féministes traditionnelles est tout aussi stupide. On a la possibilité d'imaginer qu'il y ait des sensibilités différentes, sans que l'une soit la bonne et l'autre la fausse.
Je suis d'accord qu'on peut déléguer certaines choses à d'autres et je le fais pour 2 heures par semaine de ménage et les raccommodages (les belles-mères sont sublimes dans ces cas-là!) mais parfois je me dis que si on dénigre tant ces activités, comment peut-on imaginer les donner à faire à une autre femme, une consoeur, qui elle aussi a encore le sien de ménage à faire quand elle rentre! C'est ça c'est du féminisme bien pensé? Les hommes de ménage, ça ne court pas les rues et on y regardera à s'adresser à une entreprise de nettoyage car c'est plus cher.
On a beau jeu de prôner la femme émancipée, éduquée, qui se réalise dans son travail. Oui, c'est bien mais il ne faut pas oublier que souvent c'est grâce à d'autres femmes, celles qui viennent s'occuper des enfants, faire le ménage, laver le linge, voire préparer les repas. Au XIXème siècle, femmes instruites ou pas, elles ne s'abaissaient pas non plus aux tâches domestiques si elles en avaient la possibilité, elles avaient ce qu'on appelle des domestiques!
Avons-nous seulement conscience de reproduire certains mêmes schéma? Même si ça s'appelle autrement?
je me rappelle que quand je repassais je refaisais le monde, je regardais la tv et j'avais du plaisir de voir tout une pile qui était pliée et bien repasser.
Peut-être que c'est juste le regard que nous portons sur les choses qui fait la différence.
Une personne considérée comme "moche" par les critères à la mode, peut se trouver magnifique dès lors qu'un regard bienveillant et aimant se pose sur elle. Même chose pour les tâches ménagères.C'est leur mise en valeur qui me semble importante. A moins d'une avancée technologique miraculeuse, les tâches ménagères feront toujours partie de notre quotidien. Les déléguer aux plus dociles ou moins râleurs n'y changera rien. Préparer un repas avec comme seul retour le bruit de mastication sur fond de série télévisée est évidemment frustrant. Passer l'aspirateur avec comme seul écho :" Pas bientôt fini, ce potin ?" Frustrant aussi. Pour ne pas dire plus.
Au café du coin on accorde bien de l'attention plus ou moins critique au contenu de notre assiette. A l'hôtel on loue sans modération la propreté toute hélvétique. On ira même jusqu'à forcer sur le bonne-main.............Alors pourquoi pas chez nous ? Un travail apprécié sera toujours moins lourd. Un merci nous fera toujours oublier quelques gouttes se sueur. Alors pourquoi ne pas commencer cette journée en appréciant tout simplement ce que homme ou femme aura accompli pour contribuer à notre bien-être ?