Mince, j'ai oublié...


Messages 1 - 18 sur 18 message(s) trouvé(s)


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Je dois me répéter cette phrase environ 100 fois par jour, je prends des notes pour ne rien oublier et j'oublie la note à la maison, je mets des sonneries sur le natel... bref je suis une grande distraite et mes enfants aussi. Et quand je suis fatiguée là je zappe complètement les choses ce qui est parfois très très problématique.
Du coup je suis toujours à la bourre sur des trucs, je perds beaucoup de temps dans des rattrapages de distraction et je trouve ça vraiment pénible!
Mais, je ne sais pas comment faire autrement. je me donne des marges de temps, dors régulièrement... mais lorsque je suis prise par quelque chose, je me donne à fond et j'oublie le reste.

Perso je pense que c'est de famille. Ma mère est comme ça, mes soeurs aussi. Ma grand-mère aussi et également mon arrière grand-mère (il y a des histoires drôles qui circulent encore dans la famille au sujet de sa distraction légendaire).
Et vous? qu'en pensez vous? J'aimerais bien vous entendre là-dessus.


  mama-mia
  08.02.2011
  18:51
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Trouble du déficit de l'attention, ça te dit quelque chose? Je t'invite à faire quelques recherches sur le sujet!


  Miaou2
  08.02.2011
  19:09
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Faut pas non plus tout vouloir pathologiser!

Certainement qu'il y a une certaine "culture" de la distraction dans ta famille, une sorte de loyauté familiale en quelque sorte, non? Une façon de se sentir "appartenir à", de "faire partie de". Ton allusion à des plaisanteries liées à ce phénomène m'amène en tous cas à le penser.


  Mona
  08.02.2011
  23:01
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C'est peut-être une manière que ton inconscient a trouvé pour te dire "stop! Il y a trop!"
Est-ce que tout ce que tu dois faire est toujours utile, important? Une idée serait de drastiquement trier et ne garder que l'indispensable... Même si je sais combien le rôle de maman est prenant à 1000% et qu'il est difficile de trancher entre l'indispensable, l'important, le secondaire...
Courage!


  arcelor
  09.02.2011
  11:37
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Moi je mets tout sur le compte de l'âge et je ne culpabilise pô du tout ;-)))))


  AOC
  09.02.2011
  13:27
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Mona a bien répondu ! Le fait de s'imprégner à cette identité familiale hilarante déteint dans le subconscient !

La manipulation via les médias s'exerce de la même manière, donc à nos gardes ! Bonne fin de semaine


  Harmonypax
  09.02.2011
  14:45
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Je ne pathologise pas, simplement, on vient de poser ce diagnostic à 3 membres de ma famille....un de 8 ans (le point de départ), une de 19 ans et le papa de 40 ans.... Sans exagération, avec de vrais bilans, auprès de vrais spécialistes. Alors il n'y a pas vraiment d'âge pour le découvrir, même si les adultes ont en général mis au point des stratégies et que cela nettement mieux géré. Et le facteur génétique est prouvé, d'autant qu'il semblerait qu'il y ait plus de femmes que d'hommes qui soient atteints...mais les filles TDA sont de grandes distraites, désorganisées, bordéliques, rêveuses, déesses de la procrastination (entre autres désagréments)... Le facteur H (hyperactivité) est généralement beaucoup moins présent chez elles. Si moi je pathologise, toi tu psychiatrises Mona! :-)))


  Miaou2
  10.02.2011
  09:48
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Si tu veux wink mais disons que je "contextualise", ce serait plus juste! Je remarque aussi que bien souvent lorsque les gens ont un diagnostic qu'ils imaginent être précis, ils sont en quelque sorte rassurés, même si les traitements ensuite le sont moins.


  Mona
  10.02.2011
  10:20
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C'est le cas pour mon petit de 8 ans qui s'est totalement démobilisé à l'école: remarques permanentes sur sa mauvaise volonté, sa lenteur, son incapacité à s'y mettre....Il en a perdu le sommeil depuis décembre: impossible de dormir avec 23h30-minuit, levé et bouillonnant dès 6h00, amorphe en classe, déprimé. Lorsque le médecin lui a dit: "tu es un enfant génial, simplement ton cerveau fonctionne un peu différemment et nous allons chercher des stratégies pour t'aider", il a fondu en larmes, soulagé. Et depuis quelques jours...il redort. Pour ma fille de 19 ans, c'est un choc. Elle est dyslexique et nous avons tout mis sur le dos de sa dyslexie, et de son caractère... 50% des TDA/H ont un trouble associé et 50% des dyslexiques ont un TDA/H...bref. Très culpabilisant d'être passé à côté de ça, toutes ces années de conflits, d'engueulades, d'incompréhension. Pour elle, c'est aussi un grand soulagement de comprendre qu'il y a une autre raison que sa fainéantise, son manque de rigueur, d'organisation, son incapacité à tenir un délai, à respecter un horaire, tenir un rendez-vous. Bref...pas vraiment de sa faute quoi. Elle va maintenant probablement être suivie, peut-être traitée, pour lui apporter la béquille nécessaire qui l'aidera peut-être à poursuivre ses études dans la voie dont elle rêve depuis 3 ans mais qui a ressemblée jusqu'ici à face nord de l'Everest! Pour mon mari....il lui a fallu un après-midi de prostration pour encaisser, puis se dire que s'il l'avait su, il aurait aussi peut-être pu mener à bien quelques projets qu'il a laissé tomber en cours de route...incapable qu'il est d'aller au bout des choses. Mais c'est tout. Il comprend mieux aussi son addiction pour le sport et le mal-être qu'il ressent s'il n'a pas sa dose quotidienne intensive. Avoir un diagnostic soulage toujours, même lorsqu'il ne s'agit pas d'un trouble du fonctionnement du cerveau. J'ai une maladie auto-immune que j'ai ignorée pendant deux ans (jusqu'à ce que cela devienne invalidant). Je mettais mes soucis de santé sur l'âge (j'avais 28 ans!!!), le manque de condition physique, le fait de trop "m'écouter"....bref. Au diagnostic, j'ai aussi beaucoup pleuré de savoir que j'étais malade, mais après, on se dit que lorsqu'on sait ce que l'on a, on peut prendre les choses en mains.


  Miaou2
  10.02.2011
  17:19
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S'il suffit d'avoir  un diagnostic pour aller mieux, ça se saurait. Certes, on peut envisager un traitement, c'est déjà ça, mais cela ne fonctionne pas toujours et parfois diagnostic ou pas, il faut faire avec. Je trouve simpliste cette manière d'expliquer ses difficultés. Oui, il y a la maladie, il y a aussi souvent, un reffus pur et simple de se mobiliser pour changer sa manière de voir la vie, sa manière de vivre et une totale absence d'un minimum de discipline personnelle. J'ai aussi un enfant qui a des troubles du comportements et ce depuis l'âge de 4 ans où ils sont apparus (il en a 24)  il m'horripile en disant qu'il ne peut pas faire mieux, ses troubles l'en empêchant. ses troubles oui, pas son inteligence !

Et qu'on ne vienne pas me dire qu'il n'a pas trouvé Le spécialiste qui va l'aider. Depuis le temps et le nombre impressionnant d'intervenants de tout poil dans sa vie,  pas loin d'une centaine à ce jour, il arrive toujours un moment où sa propre responsabilité est en jeu. Il ne s'engage pas dans le changement, préférant de loin mettre ses difficultés sur le dos de toute personne exterieur. C'est  la faute des autres, de sa maladie, de ses parents, de la société, de sa jeunesse, des services sociaux, des hôpitaux psy, des médecins, des médicaments, des prof, et j'en passe... Cette attitude que j'ai vue trop souvent m'exaspère .


  barberino
  11.02.2011
  08:50
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Barberino: le diagnostic ne soigne pas, il soulage. Il permet en outre d'axer correctement une prise en charge, un traitement. On ne plâtre pas tous les patients qui ont des douleurs au genou...Non? Par ailleurs, un trouble du comportement n'est pas une maladie, c'est un symptôme. C'est malheureusement la seule partie visible de l'iceberg. D'où l'intérêt majeur du diagnostic. En outre, un trouble du comportement peut se modifier, se gérer, s'amenuiser, voire disparaître, même chez des personnes autistes et déficiences intellectuelles dont on pense à prime abord que c'est impossible. Mais cela demande une analyse correcte et attentive. Et il faut savoir aussi définir ce qu'est un trouble du comportement. Ce comportement est-il dangereux pour la personne? Pour autrui? Est-il handicapant pour les activités de la vie quotidienne? Est-il source de destruction de matériel? Empêche-t-il l'enfant de suivre une scolarité? d'apprendre? etc. C'est bien la première fois que j'entends quelqu'un affirmer avec autant de précision qu'une personne a 24 troubles du comportements!!! Mon fils autiste sans DI a eu des périodes de graves troubles du comportement que nous avons réussi à corriger, mais cela a nécessité beaucoup de travail d'observation et d'analyse. Aujourd'hui il a encore quelques stéréotypies, mais elles ne sont pas des comportements "difficiles" (une autre façon de dire trouble du comportement), juste parfois un peu pénibles pour l'entourage. Nous l'invitons donc, lorsque ces comportements deviennent irritant pour nous, à aller les faire dans sa chambre! Bref, il serait bon par moments de se rendre compte qu'il n'est pas toujours question de VOULOIR mais de POUVOIR. Lorsqu'on est déficient intellectuel, qu'on a un TDA/H, un Gilles de la Tourette, un syndrome d'Asperger ou de l'autisme, une dyslexie, ou tout autre maladie/handicap invisible à l'oeil nu...ce n'est pas une question de volonté. Demanderait-on à un non-voyant de faire un effort pour lire au tableau noir? Quant à l'idée qu'il est si simple de se retrancher derrière un diagnostic, je te propose de vivre une une petite semaine avec l'autisme de mon fils, le TDA/H de mon autre fils ou ma maladie, peut-être que tu réaliseras qu'il est plus simple de vivre en bonne en santé et/ou avec un cerveau "classique" que de subir les difficultés du handicap ou de la maladie de l'intérieur. Ma fille n'a eu son diagnostic qu'à 19 ans, et je suis persuadée que tout aurait été différent si nous l'avions vue d'un oeil plus compréhensif et aidant, si nous lui avions appris à mettre des stratégies en place, au lieu de nous contenter de réfléchir à des sanctions. Nous lui avons plutôt collé une étiquette de fainéante, "jemenfoutiste", cancre, bordélique, emmerdeuse. En ce sens, la théorie exposée par Mona sur la loyauté envers l'image que les parents se font de leurs enfants tient bien la route.


  Miaou2
  11.02.2011
  11:05
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Notre fils n'a pas 24 troubles du comportement, MDR, mais 24 ans ! Ma phrase pouvait porter à confusion...


  barberino
  11.02.2011
  11:17
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 Ma fille n'a eu son diagnostic qu'à 19 ans, et je suis persuadée que tout aurait été différent si nous l'avions vue d'un oeil plus compréhensif et aidant, si nous lui avions appris à mettre des stratégies en place, au lieu de nous contenter de réfléchir à des sanctions. Nous lui avons plutôt collé une étiquette de fainéante, "jemenfoutiste", cancre, bordélique, emmerdeuse

 Tu n'es pas aussi terrible wink  je suis persuadée que tu n'as pas vu ta fille avec de tels qualificatifs. Que tu as su vu tes connaissances approfondies, susciter les ressources pour faire avec et mettre en place des stratégies. Si ta fille est au gymnase, c'est qu'elle peut afronter son quotidien. Espérons pour vous tous et elle en particulier que de nouvelles stratégies l'aideront efficacement. L'espoir est permis.

 Mon expérience est différente. Chacun voit midi à sa porte. Les explications des uns sont significatives pour eux, pour leur chemin, en fonction de l'histoire de chacun. Pas forcément valable pour d'autres, qui ont un autre vécu, d'autres expériences. Je ne joue pas le pouvoir contre le vouloir. je dis qu 'ils sont intimement mêlé, que le déficit de l'un s'accompagne bien souvent de l'autre.


  barberino
  11.02.2011
  11:29
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Je ne sais pas si je suis si terrible, mais ma fille l'a été! En fait, on a découvert sa dyslexie à 8 ans. On a mis en place toutes sortes de stratégies pour l'aider, dont des heures intensives de logo et des heures de travail à la maison. N'en reste pas moins que tous les "symptômes" du trouble du déficit de l'attention étaient là, et qu'une fois la lecture acquise, restait tout le reste. Impulsivité, incapacité de se mettre au travail (fonction exécutive) mise sur le compte de la paresse, étourderie mise sur le compte du jemenfoutisme, médiocrité des résultats, procrastination et j'en passe. Sans parler du comportement opposant etc. On a fait ce qu'on a pu, mais on a tout de même fait des tas d'erreurs, et je suis malgré tout persuadée qu'on aura fait différemment, vu ce que nous faisons pour nos deux fils....Quand on voit ce qu'on arrive à mettre en place pour un enfant autiste (autiste et aussi TDAH) et les résultats, on est convaincus qu'on peut en faire autant pour notre petit dernier qui a "juste" un TDA. L'environnement peut faire beaucoup. Heureuse d'apprendre que ton fils n'a pas 24 troubles du comportement!!! :-DDD (super mdr) Cela dit, on a parfois beau vouloir, on ne peut pas toujours. C'est le drame de mon fils autiste à l'école. Malgré de longues séances d'information aux enseignants, ils continuent à exiger de lui autant des autres, et ne mettent pas en place les adaptations demandées, prétextant qu'il peut faire un effort. Alors qu'il fait des efforts épuisants et constants....tout le temps, mais malgré cela, il reste des choses qu'il ne PEUT pas comprendre ou affronter. Pas encore, du moins. Mais les profs ne se rendent pas compte et n'ont rien compris à la problématique. Parfois, je me dis qu'il est plus confortable d'être paraplégique, aveugle ou débile profond: au moins le handicap est patent et on ne demandera pas à l'enfant en chaise de roulante de monter à l'escalier, en prétextant qu'il peut bien faire un effort.


  Miaou2
  11.02.2011
  11:48
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Bien que je comprenne ce que tu veux dire, Miaou, j'attire ton attention que les choses n'aurairent de toute manière pas été parfaites pour ta fille.
Pas sûre qu 'elle se débrouillerait aussi bien toute seule, si systématiquement maman-papa, les prof, les accompagnateurs aurait mis en place pour elle toute sorte de reflexions, lui auraient appris toutes sortes de stratégies afin que sa vie lui soit facilitée. C'est un peu un fantasme. 
Il n'y a pas de quoi culpabiliser. Au contraire tu peux être très fière d'elle, elle a appris seule de manière autonome, ses propres stratégies pour sa vie à elle. On n'arrive pas au gymnase sans capacités augmentées. Quand à ses rêves profesionnels, elle ne serait certainement pas la seule qui doivent renoncer. Elle trouvera une voie qui lui convienne en équilibrant l'énergie qu'il lui faut pour accomplir la formation en rapport avec ses limites comme tout un chacun. On a toute la vie pour réaliser ses rêves si tant est qu'il faille absolument pour être heureux et épanousi, les réaliser tous... ce dont je doute, c'est bon de rêver...


  barberino
  11.02.2011
  16:54
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Il est clair que toutes les découvertes, relativement récentes il ne faut pas l'oublier, ont été fondamentales pour comprendre puis aider les personnes atteintes d'autisme, avec ou sans déficience intellectuelle, ou de troubles de l'attention. Mais il faut aussi comprendre que les gens (dont les profs) ne vont pas aussi vite dans leur compréhension que les personnes (parents) directement concernées. L'enseignement des stratégies utiles pour ce genre de problématique commencent à peine à se faire dans les milieux institutionnels. L'enseignement spécialisé a une longueur d'avance aussi sur l'enseignement ordinaire. Alors un enfant, scolarisé dans l'enseignement ordinaire mais présentant ces troubles ne sera pas forcément bien compris. J'ai un neveu de 20 maintenant qui en a vu des vertes et des pas mûres jusqu'à ce qu'enfin quelqu'un diagnostique un syndrome d'Asperger! Il a fini sa scolarité dans le privé, pas moyens de trouver de petits groupes autrement et il a commencé dernièrement un apprentissage dans l'informatique, cette dernière chose étant son intérêt spécifique, il est un crack dans ce domaine. Il doit faire de gros efforts pour suivre dans les autres branches mais heureusement il est super intelligent et ça va plus ou moins bien. Mais surtout, depuis que sa famille sait ce qu'il a, le climat s'est franchement amélioré et détendu. Lui-même est aussi rassuré de ne pas être "fou".


  Mona
  11.02.2011
  20:35
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Malheureusement Mona, je ne sais pas d'où tu tiens tes sources à propos de la longueur d'avance de l'enseignement spécialisé, parce que d'après mon expérience et celle des nombreuses mamans que je connais (associations Autisme suisse romande et Asperger romandie) et avec qui nous avançons coudes à coudes, l'enseignement spécialisé (institutions type Centre Thérapeutique de Nyon et de Lausanne, différentes institutions dans le canton de vaud et Fribourg) est gravement, pathologiquement en retard en ce qui concerne l'autisme et les différents troubles neuro-développementaux. Tout est systématiquement axé vers une analyse psychiatrique des "cas", et donc, vers une approche psychothérapeutique. En outre, ils sont obtus, fermés à toute discussion et très pleins d'eux-mêmes. Pour ce qui est de l'enseignement traditionnel, il y a les enseignants "spécialisés" mandatés par le SESAF, mais là encore, le niveau de formation est largement insuffisant. J'en arrive maintenant aux enseignants du public, et c'est là que cela se corse. Dans le meilleur des cas, tu tombes sur une direction compréhensive et à l'écoute, qui va faire de son mieux pour choisir l'enseignant le plus adapté (selon son ressenti) au handicap de ton enfant (je parle ici de mon expérience avec mon fils Asperger et de celle des 4-5 familles qui ont également remis leurs enfants dans le circuit en 2010). Ensuite, on t'autorise à expliquer les particularités de ton enfant, à expliquer son handicap, comment il fonctionne. Tu fournis de la littérature (pas trop longue, ni trop complexe....du bout des doigts, en t'excusant d'oser le faire). Tu précises quelles adaptations sont nécessaires pour le bien-être de l'enfant, mais aussi pour le soutenir dans ses acquisitions, tu précises également les besoins spécifiques dus à son handicap. Tu y passes du temps, tu expliques que tu es disponible pour les questions. Puis commence l'année scolaire et tu te rends compte que: 1. ils n'ont pas compris ce qu'est l'autisme 2. ils ne lisent pas la documentation que tu leurs donnes 3. ils pensent que tu exagères et que ton enfant n'est pas "si autiste que ça" 4. ils pensent que les adaptations que tu demandes sont une injustice pour les autres 4. ils pensent que les adaptations que tu demandes vont "stigmatiser" ton enfant Bref, j'en passe et des meilleures. Alors tu sais je ne me fais aucune illusion sur l'école publique et les enseignants. Tout au plus sont-ils moins bargeots que les équipes des institutions et plus ouverts à la discussion (pour autant que tu ne formules aucune critique) et quand je parle de stratégies, je ne pensais pas une seconde à des stratégies EN CLASSE, mais des stratégies à la maison. Le reste est pure perte de temps. Pour tu dire, lorsque les enseignantes m'ont convoquées pour le dernier (à l'annonce du diagnostic de TDAH) et qu'elles m'ont demandé ce que j'attendais d'elles (ben oui, je leur ai fait parvenir de la documentation), je n'ai pu réprimer un éclat de rire franc et massif et leur ai dit: Mesdames, vous savez, j'ai perdu beaucoup de temps à essayer d'obtenir des adaptations pour mon fils autiste et quand je vois ce que j'obtiens, je ne me fais aucune illusion pour le TDAH. Je vous prie donc d'essayer d'être plus compréhensives à son égard, de vous rappeler que la plupart du temps il fait aussi bien qu'il peut et qu'il est très malheureux de ne pas y arriver. Mais encore une fois, c'est sans illusion! Pour mon fils, la seule chose que nous allons entreprendre pour l'école, c'est de lui donner une dose minuscule de Ritaline juste pour le matin....


  Miaou2
  12.02.2011
  17:06
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Effectivement je tiens mes sources des institutions avancées dans le domaine que tu cites et du partenariat avec les associations de parents. De ce qui de fait dans les écoles publiques, je ne sais rien mais ce ne doit pas être grand'chose. Les écoles d'éducs commencent à s'y mettre, même à Lausanne et à Genève car on se rend bien compte que si des enfants ont été éduqué avec la méthode TEACCH en classe, il serait dommage que tout s'arrête quand ils deviennent adultes. Mais il y a encore bien du chemin à faire...


  Mona
  12.02.2011
  20:28
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