On peut rencontrer des Tschäggätä dans les villages de Blatten, Ferden, Kippel et Wiler, du 2 février (Chandeleur) au mercredi des Cendres, de préférence en fin d'après-midi.
Les jeunes gens, le visage dissimulé derrière d'énormes masques de bois sculpté, et couverts de peaux de bête, parcourent les rues des localités en effrayant tous ceux qui les croisent. Le point culminant du carnaval est le cortège qui a lieu le samedi après mardi gras.
Ce sont les peluches qui jouent le plus grand rôle. Elles pénètrent au village dans un bruit de tremblement de terre, bousculent et effraient les passants. Le peluche est habillé de peaux non tannées de mouton, de chamois, de renard ou de marmotte. Les souliers et les jambes sont entourés de bandes à la manière des Esquimaux. Il est muni d'une cloche de vache et porte un masque de bois peint : têtes de chat, de renard et de loup.
L'empaillé est revêtu de sacs de jute emplis de paille qui lui donnent un air monstrueux. Son visage est recouvert d'un masque et il porte un balai de riz à la main .
A Sion, au début, le personnage principal fût un prince. A l'heure actuelle, il est représenté par un grand sorcier, le sigle étant la "Tour des sorciers " de Sion
Miss Pimponicaille a de l'esprit, de la répartie, un humour aussi vif et délié que sa taille. Miss Pimponicaille amène le chahut, la fête et les éclats de rire dans l'ordre que le Prince et la Miss essaient de faire régner durant le carnaval de Monthey.
Le carnaval est vécu comme une immense fête à Monthey et plus de 15'000 personnes viennent participer à cette fête.
Et d'autres carnaval en Valais...
Il se déroule dans un rituel immuable "le Morgenstreich" - souvenir de la diane militaire (mentionnée pour la première fois en 1808) - ouvre les réjouissances le lundi à 4 heures du matin. Les cliques parcourent les rues jusqu'au lever du jour avec fifres et tambours portant de gigantesques lanternes peintes, puis se réunissent pour manger la soupe à la farine et la tarte au fromage. L'après-midi le cortège parcourt la ville avec des chars fleuris, des groupes masqués et des Guggens. Des personnages masqués chantent des couplets caricaturant des évènements de l'actualité (Schnitzelbänke) dans les restaurants archipleins. Le carnaval prend fin la nuit du jeudi.
Le plus ancien carnaval du monde. La fête dure 12 jours. Il est célèbre pour son corso fleuri, ses têtes de carton-pâte dont celui de sa Majesté le roi de carnaval dans toute sa splendeur et ses batailles de fleurs.
Des centaines de Gille - sortes de polichinelles à deux bosses coiffés d'un très lourd chapeau orné de plumes d'autruche blanches - marchent en cortège en agitant leurs grelots et en frappant très fort le sol de leurs sabots. La fête se termine sur la grande place autour des feux de Bengale dans un grand rondeau.
Celui qui fascine toute l'Europe avec ses magnifiques masques blancs de la commedia dell'arte. Ses masques expressifs ornés de strass et de plumes sont de véritables oeuvres d'art. Sa tradition remonte au XIème siècle. Toute la ville danse la Tarentelle
Les immigrants des Caraïbes et de l' Afrique dans les années 1950 se réunissaient entre eux pour oublier leur condition de vie miséreuse et s'adonner à la joie de vivre dans la musique de blues et dans la danse. De là, débuta le fameux carnaval de Notting Hill. IL est devenu la plus grande parade carnavalesque d'Europe.
Le carnaval de Rio est le plus renommé. Il attire chaque année des hordes de touristes qui viennent assister aux défilés spectaculaires des Escolas de Samba, qui sont des sociétés culturelles/sociales des quartiers de la ville y compris des bidonvilles (favelas) qui préparent durant toute l'année les costumes, la chorégraphie, les thèmes, la musique et les danses.
Chaque année 100'000 spectateurs assistent dans le "Sambodromo" à la parade de chaque escola. Le show est absolument fantastique, spectaculaire, unique. C'est un déferlement de paillettes, de plumes, de couleurs et de musique.
Mais, c'est en dehors de ce spectacle grandiose mais trop organisé et trop structuré, que le vrai esprit carnavalesque s'exprime dans toute son authenticité et spontanéité.
Dans toutes les villes et villages du Brésil, le peuple s'éclate à son aise dans la fête, la danse et laisse cours à sa joie de vivre.
A Bahia, on danse sur des rythmes africains et à Recife, on danse sur le "frevo".
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