Maltraitances et violences, abus sexuels, coups et violences verbales sur les enfants. Des aides et des pistes de réflexion, du soutien pour les parents.
Le risque est calculé en comparant, à type de maltraitance et degré de gravité égaux, des groupes dont les caractéristiques démographiques sont différentes, afin d’évaluer la corrélation entre ces caractéristiques et la fréquence de la maltraitance. Si une famille possède quelques-unes de ces caractéristiques, cela ne veut pas dire qu’elle sera maltraitante, mais que le risque de maltraitance est statistiquement augmenté.
Il faut noter qu’une partie des caractéristiques, en particulier celles du domaine de la santé mentale, des antécédents et de l’éducation reçue, ne sont pas accessibles facilement, et ne seraient pas utiles si l’on espérait en faire des instruments de repérage. Ce n’est qu’après un évènement que l’on peut en prendre note. Mais on en tient compte dans la prise en charge, et dans l’évaluation du risque de récidive. Tous ces facteurs de risque n’ont pas non plus, tous le même « poids ».
Suite à un travail prémonitoire sur l'aspect social de la maltraitance (Gelles, 1975), un des modèles les plus prometteurs est celui élaboré dans les années 90 par Garbarino, dit modèle "écologique".
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