Les jeunes et l'alcool

Notre foie: un organe vital et une véritable usine chimique

Organe détoxificateur de notre corps, il est chargé de transformer tout ce que nous absorbons considéré comme toxique par notre organisme. Il traite ainsi plus du 90% de l’alcool qui a été absorbé, et atteint sa pleine maturité vers l’âge de 16 ans. 
C’est dire que, plus un enfant est jeune, plus la même quantité d’alcool est dangereuse pour lui.

   
Attention! Ne pas laisser un enfant sans surveillance en présence de boissons alcoolisées. S’il n’aime en général pas le vin, il peut apprécier et boire des boissons alcoolisées sucrées et risque alors, suivant la quantité absorbée, de faire un coma éthylique.
Il risque de mourir à partir de 3 grammes d’alcool (un décilitre et demi d’eau-de-vie) pur dans le sang.

La consommation d’alcool par les jeunes en suisse est en progression inquiétante (les alcopops ont développé la consommation de l’alcool chez les filles…) d’où des conséquences importantes au niveau des accidents, des violences et bagarres, d’une activité sexuelle non protégée.
De nos jours, la grande majorité des ados ont déjà bu de l’alcool à 15 ans et plus de la moitié en consomment au moins une fois par mois.

Chez nous l’alcool est très culturel.
Bien ancré dans nos habitudes et nos coutumes, il occupe une place de choix et est omniprésent. Toutes les occasions sont bonnes pour picoler: à l’apéro, aux repas, aux verrées de travail, pour fêter un événement…
Mais oui !  C’est bien souvent au niveau du cercle familial que se fait la première initiation… La première fois, le jeune essaie, boit un premier verre sur insistance de l’entourage, par curiosité ou  pour découvrir un goût.
La recherche des sensations fortes viendra plus tard.


Associé à la convivialité, à la fête, l’alcool est souvent le leitmotiv des rassemblements de jeunes. Il provoque un effet désinhibant chez les timides, excitant chez les influençables et – tout comme la cigarette – donne une contenance à celui ou celle qui rêve de faire partie de la cour des grands.

  • La loi pour protéger l’enfant
    Comme l’enfant est plus vulnérable à une même quantité d’alcool qu’un adulte, toute publicité en faveur de boissons alcooliques qui s'adresse spécialement aux jeunes de moins de 18 ans et vise à les inciter à consommer de l'alcool est interdite par la loi.
    De même, celui qui aura remis à un enfant de moins de seize ans, ou aura mis à sa disposition des boissons alcooliques ou d'autres substances en une quantité propre à mettre en danger la santé, (ou des stupéfiants au sens de la loi fédérale de 3 octobre 1951 sur les stupéfiants), sera puni de l'emprisonnement ou de l'amende.

            
  • Et les boissons dites sans alcool ?
    Légalement, une boisson dont la teneur en alcool ne dépasse pas 0,5 pour cent de son volume, peut être dite sans alcool. C’est le cas de quasiment toutes les bières et cidre désalcoolisés ainsi que les panachés et autres alco-pops ou cooler’s.

          
  • Alcool et grossesse
    Les trois premiers mois de la grossesse sont particulièrement délicats, puisque c’est dans ce temps que se forme le système nerveux central: le cerveau. C’est dire qu’aucune substance considérée comme toxique par l’organisme ne devrait être absorbée. C’est le cas pour l’alcool, comme pour le tabac, les médicaments, donc pour toutes les drogues, qu’elles soient légales ou non, et ceci durant toute la grossesse. Plus particulièrement, la consommation d’alcool, même une seule fois, peut entraîner des malformations de l’enfant à naître, dont la plupart sont irréversibles: on appelle cela le syndrome éthylique fœtal.
     
    Pour ouvrir le dialogue et donner des pistes aux adultes concernés ainsi qu'aux personnes qui les entourent,  Addiction Info Suisse a édité une brochure intitulée «Alcool et Grossesse". Pour la commander cliquez ici
            
  • Les parents sont un exemple
    Quelles que soient les circonstances, les parents représentent un exemple pour l’enfant. De même, les habitudes de boire (ou de fumer) vont être perçues par l’enfant comme quelque chose de normal ou non en fonction de ce que croient et vivent les parents.
    Quoi donc d’étonnant que certains jeunes se mettent à fumer des joints en reprochant aux parents leur propre consommation d’alcool ?

Preuve d’amitié
Si l’un de vos amis ne veut pas boire d’alcool, respectez sa décision.
Prévoyez des boissons sans alcool.


Un site internet pour les jeunes: RaidBlue : www.raidblue.ch 
     
Ce site destiné aux jeunes de 14 à 25 ans offre, entre autre, l’opportunité de calculer son taux d’alcool. Les rubriques sont pensées en fonction des publics cibles, permettant ainsi à l’utilisateur de trouver en quelques clics l’information souhaitée. 
Les jeunes y découvrent des films de prévention spécifiquement conçus à leur attention ainsi que des réponses liées à la consommation d’alcool.
Les organisateurs de manifestations trouvent facilement toutes les informations liées à l’utilisation des bracelets pour le contrôle des âges.
Le site présente également les grands projets de prévention menés par RaidBlue et permet de faire un don en ligne ou par SMS.

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