Bambin dès 18 mois: l’apprentissage de la propreté

Moment redouté par les parents, l’apprentissage de la propreté est une étape importante de la vie familiale. Les conseils fusent de partout, chacun avec sa méthode, chacun avec sa vérité sur le sujet. Dans tous les cas, il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver ce que vous avez choisi de faire et pour vous faire douter.

 
En quelques mots, l’apprentissage de la propreté…

C'est quoi ?

Décider d'arrêter avec les couches, puis guider et accompagner votre enfant dans l'apprentissage du pot.

Mon enfant est-il prêt ?

Si votre enfant a entre 18 et 24 mois (au plus tard 30 mois) et qu’il est en bonne santé, il est prêt !

Pourquoi ?

  • Par respect pour la dignité et l'estime de soi de votre enfant.
  • Parce qu'à cet âge votre enfant est capable de faire cet apprentissage.
  • Parce que cela lui donne un grand sentiment de fierté et de bien-être.

Comment ?

  • Première étape : on enlève les couches!
  • On met l'enfant en conditions de faire cet apprentissage, et on détaille chacune des étapes que l'enfant doit traverser pour reprendre conscience de ses sensations autour de l'élimination. Avec douceur, en utilisant comme outils principaux la mise en condition (préparation de l'environnement) et la démonstration, l'enfant apprend très vite.
  • Cette méthode est sans pression, punitions, chantage ou récompense.

Résultats ?

Les enfants sont propres en 7 jours en moyenne en suivant une méthode bienveillante et non coercitive.

 

Comment savoir si mon enfant est prêt à faire l’apprentissage de la propreté ?

Le seul critère, pour un enfant en bonne santé, est celui de l’âge. Entre 18 et 24 mois, au maximum 30 mois, un enfant est prêt, s'il est bien entouré il va vite comprendre comment être sans couches et cela se fera naturellement, en donnant un grand sentiment de fierté et d’accomplissement à votre enfant. A l’heure actuelle, la moitié des enfants du monde sont propres à l’âge de 12 mois. Ils ont souvent moins d’habillement à manipuler, et font leurs besoins dans un lieu plus facile d’accès et en position physiologique, ce qui explique qu’ils soient propres si jeunes. Mais cela démontre bien que les enfants sont capables de faire cet apprentissage beaucoup plus tôt que ce qui est pratiqué dans nos pays industrialisés. De même, à l’époque de nos parents et grands-parents les enfants étaient propres entre l’âge de 9 mois et 2 ans en moyenne.

Et pour la nuit, comment faire ?

Il y a deux options possibles : Soit vous faites tout ensemble, jour, siestes et nuits, soit vous faites d’abord le jour et laissez les siestes et les nuits pour plus tard. La décision se prend en fonction de votre enfant, de vos forces et de votre disponibilité, et de votre intuition.

 

Pourquoi utiliser le terme « apprentissage de la propreté » et non « acquisition de la continence » ?

On utilise le terme « apprentissage » car l’enfant doit apprendre où vont le pipi et le caca, retrouver le contact avec ses sensations (le pipi ça mouille), entraîner le contrôle de ses sphincters, apprendre à s’asseoir sur le pot, à manipuler son habillement, etc. Tout comme la marche est un apprentissage, la propreté en est un aussi, et les adultes peuvent (et doivent) accompagner l’enfant dans cet apprentissage.

J’utilise le terme « propreté » plutôt que « continence » car un enfant a le contrôle de ses sphincters dès la naissance, et donc il est continent dès la naissance (c’est la définition même du mot « continence »). Dire d’un enfant qu’il n’est pas continent signifie qu’il a une incapacité physique, un handicap ; c’est nier le bon fonctionnement des sphincters et la capacité des bébés à les contrôler dès la naissance.

La connotation négative qu’il peut y avoir à dire qu’un enfant n’est « pas encore propre » (et donc qu’il est potentiellement « sale » à l’heure actuelle) est largement compensée par l’attitude des adultes qui entourent l’enfant : si on y met la confiance que l’enfant est capable d’apprendre la propreté, et la certitude qu’il y arrivera rapidement si on l’accompagne correctement, utiliser le mot « propreté » - avec la connotation positive qui lui est associée - devient simplement un moteur de plus à faire l’apprentissage de la propreté.

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